Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Etats d'âme
Etats d'âme
Publicité
Etats d'âme
Archives

Décidément...

J’attends toujours un mail qui arriverait en rouge dans ma boîte. Un mail même sans corps de texte, même sans objet ; juste son nom dans la case expéditeur ;

Je pense qu’elle se l’interdit, la question c’est pourquoi. C’est toujours la même question qui m’obsède depuis 10 jours. Parce qu’elle a promis ?  parce qu’elle ne veut pas me faire plus de mal ? Les 2 ? J’en sais rien mais ça me ronge petit bout par petit bout, un petit bout de cœur par-ci, un petit bout de cœur par là…

Je revois la courbe de ses épaules. Tu vois je me tenais parfois derrière elle pour respirer sa chevelure.

Elle a une façon bien à elle de se dégager la nuque, j’en ai déjà parlé ;

C’est une vision complètement érotique tu vois, c’est juste l’idée de…et donc quand tu redescends à la base du cou, tu prolonges naturellement vers cette épaule musclée mais pas trop, justskifo.

Bon, elle est en vacances : je n’ai pas pu m’empêcher de taper son nom dans la barre d’adresse et le message d’absence est apparu.

Quelque part, ça me fait du bien. Non, parce que tu vois, si elle avait été là, évidemment toujours silencieuse, ça m’aurait fait vraiment mal.

Bon, c’est les vacances : perfidement, je me dis que ça va mal se passer et que le retour va être comme il y a quoi…quelques semaines ?

Avec un énorme sourire du ravi de la crèche, le jeté dans les bras, le soupir énorme, le souffle coupé, le regard énamouré et tutti quanti…La complète.

Quand je pense que plus jamais nous n’irons déjeuner ensemble au Perroquet. Y retournerais-je même ? Je ne pense pas. Nous y avons vécu trop de souvenirs heureux.

Idem pour le bistrot d’Edgar, pour la Grotte, pour la Cantinetta, pour l’Hippocampe, pour Toinou, pour tous les restaurants où nous avons partagé ces moments délicieux.

Tous les endroits où nous sommes allés prendre un verre, « un Spritz, ça te dit chérie ou tu préfères une coupe ? ». Terminé tout ça, finito, basta… ;

Je me rends compte que je n’existe plus. Le seul regard qui compte est celui de l’autre n’est-ce pas ? On ne vit que parce que l’on existe au regard de l’autre sinon ça sert à quoi.

Une existence aussi inutile que celle de l’ermite qui ne vit que pour soi-même en prétendant le faire pour les autres. Aller dans le monde, vivre dans le monde, vivre par eux et pour eux, voilà la seule et unique vérité qui devrait guider nos pas.

Au lieu de quoi, tout ce qu’on fait c’est se regarder le nombril et ne réaliser cette erreur que lorsqu’il est trop tard.

Imperfections multiples, miroir de nos propres angoisses…

Comment faire pour sortir de cette impasse ? Ce qui est fait est fait. Quel chemin emprunter? Celui du souvenir douloureux ou celui de l’oubli bienheureux?

Existe-t-il un chemin médian qui pourrait satisfaire à la fois mon cœur et ma raison ?

Sans doute, je ne suis pas le premier à qui ça arrive et bien d’autres ont dû trouver cette voie. Ce n’est pas la première rupture entre une maîtresse et son amant.

Mais ceux-là, je n’arrive pas à croire que l’amour qu’ils prétendaient ressentir était à la hauteur du nôtre ou alors il faut donner la recette pour sortir de ce cercle infernal.

Ça fait 10 jours maintenant et cette voie n’est toujours pas une option. Je refuse, je ne me soumets pas au destin, je suis un homme libre !

Et pourtant, je suis aussi couvert de chaînes, ces chaînes qui m’entravent. Ces chaînes, je m’en couvre volontairement l’âme. Je ne veux pas abandonner.

Pris par la frénésie de partager, dans l’espoir une nouvelle fois déçu de m’apaiser, j’ai bloggé le début de ma prose.

Ça m’a pris il y a 2 jours, en pleine nuit ; la nuit ma meilleure amie, ma pire ennemie… Celle « qui soigne et guérit et qui jamais ne m’a trahi… » comme disait en son temps JH.

Oh ça oui, ce parallèle s’impose. Pas question de vampire ici, encore que Dracula soit l’une des plus belles histoires d’amour qu’il ait été donnée d’écrire, non juste un parallèle sur la vision quotidienne du monde, écrasé par le soleil et sa dure réalité. Il faut aimer l’ombre, elle seule fait émerger la lumière.

JH et moi sommes d’indécrottables rêveurs, c’est une évidence, c’est dans ma nature.

On ne lutte pas contre sa nature, il faut l’accepter et au contraire en tirer le meilleur.

La perfection n’est pas de ce monde, quand on sait ça, on sait non seulement qu’on peut faire des erreurs, mais surtout qu’on a le droit d’en faire, et qu’on a aussi le droit de se pardonner pour ça.

Je digresse une nouvelle fois, mais pour moi les sentiers de l’écriture sont un véritable mystère, les routes empruntées, les intersections trouvées, les chemins de traverse, les raccourcis, tout cela n’est pas très cohérent au départ, mais au final, il y aura bien une certaine logique derrière tout ça.

L’esprit vagabonde, une idée en entraîne une autre, une sensation rappelle un sentiment, un parfum, une odeur un moment, une chanson un instant : Chacun de nos 5 sens contribuent activement à ce flux de mots.

Parce que toutes ces sensations déversées jour après jour, mois après mois, année après année, il faut bien les décrire, les nommer pour ne pas oublier.            

Et sinon, mon amour, as-tu retrouvé ce que tu croyais perdu ? As-tu finalement trouvé de la plénitude ?

Qu’est-ce que j’ai aimé dormir avec toi. Je te regardais dormir, tu respirais paisiblement contre moi et je t’admirais dans ton sommeil.

Je n’y croyais pas que tu étais là avec moi, dans mes bras. Qu’est-ce que j’ai aimé ces moments…

Qui parle de « faire l’amour » ? Ça ne veut rien dire, c’est une expression pratique pour masquer la sexualité animale aux yeux de la civilisation judéo-chrétienne.

Mais « vivre l’amour, voilà quelque chose dont on devrait parler ! En tout cas bien plus qu’un malheureux échange de fluide qui bien qu’intéressant sur le moment est très souvent décevant « après coup » si j’ose écrire.

Vivre l’amour, c’est élever les sentiments, c’est se découvrir des choses insoupçonnées, c’est mette son âme à nu…

Où es-tu ma chérie, où es-tu ? J’ai perdu ma joie de vivre, j’ai perdu ma balise, j’erre comme un pôv’ con de parisien émigré à Marseille.

Cette ville que je commençais à apprécier grâce à toi devient l’écrin de mes cauchemars. Je n’y vois plus que le négatif, plus rien ne me sourit, plus rien ne m’attire.

Je m’y sens comme si je venais d’arriver, perdu et sans repères ou plutôt non, les repères ont changé de perspective.

Tant que j’étais avec toi, je trouvai tout beau, charmant, lumineux. Aujourd’hui, lorsque je passe à certains endroits, la mélancolie les teinte d’une nuance bien sombre…

D’ailleurs, je tourne la tête à l’instant même vers la fenêtre et il pleut, un 19 mai à Marseille, il pleut…

Je viens de relire une lettre que tu m’adressas naguère / jadis / autrefois / avant. Une lettre de remerciement à la faveur de mon anniversaire pour t’avoir apporté quoi si je devais résumer…un simple regard qui en disait long ?

On y revient au regard, mais pas que...j’ai la vision soudaine de cette petite bande de peau que j’adore entre le bas du T-shirt et la ceinture du jean…

Pas grand-chose, un, allez, 2 cm maximum de peau découverte mais 2 centimètres de pure extase.

Je ne sais pas pourquoi, mais c’est avec elle que j’ai découvert l’intérêt génial de ne pas dévoiler tout, tout de suite, c’est-à-dire de ne pas dévoiler ses intentions tout de suite, c’est-à-dire ne pas SE dévoiler tout de suite…

Il faut bien qu’une petite part de mystère perdure si on veut continuer à séduire.

Rien de pire que de se dire que l’on n’a plus rien à découvrir chez l’autre.

Quand je pense que des cinquantenaires flippant sur leur bedaine et leur calvitie se rassurent avec de jeunes jouvencelles…N’importe quoi ! Les jouvencelles, dans l’ensemble, on leur fait faire à peu près ce qu’on veut, question de technique, de temps et de moyens (cela étant, l’inverse est tout aussi vrai : Saint Macho, priez pour nous).

Mais la jouvencelle n’a strictement aucun intérêt dans une histoire d’amour, rien à voir, ou alors c’est un coup de chance phénoménal !

Ma chérie, elle a 45 ans et c’est une femme d’une exceptionnelle beauté.

Et je vais te dire mieux : Tu peux m’amener toutes les jouvencelles de PACA, pas une ne lui arrive à la cheville si tu prends en compte tout ce qui fait une femme, une vraie.

« Les escaliers de la butte, sont durs aux miséreux, les ailes des moulins protègent les amoureux…. ». Pourquoi est-ce que d’un seul coup, je pense à cette chanson des années 50 ? Encore de la nostalgie, certainement.

« Mais voilà qu'il flotte, La lune se trotte, La princesse aussi, Sous le ciel sans lune, Je pleure à la brune, Mon rêve évanoui… »

Ceci explique cela… ce qui me mine le plus je crois c’est  qu’on avait pris la saine habitude de débriefer ensemble soit nos relations de couple, soit nos propres impressions et que là, rien…

La qualité d’écoute, des échanges étaient en grande partie responsables de la parfaite entente qui régnait entre nous ;

Aujourd’hui, silence absolu, je hurle et personne ne m’entend.

Alors chérie, soulagée de cette nouvelle vie, plus de mensonges, plus de cachettes, plus de rencontres en douce ? Tu prends donc le parti de t’investir totalement dans un projet de couple avec R ?

Est-ce que cet investissement sera à la hauteur de tes attentes ? Il y a 4 ans, notre aventure a débuté parce qu’il y avait un décalage d’engagement dans votre relation. Tu te sentais un peu délaissée à cette époque et j’ai été en partie l’artisan de ta révolte.

Par la suite, le rapport de force s’est inversé et c’est toi qui a pris l’ascendant sur lui. Là encore j’étais là pour t’apporter quelque chose que manifestement lui n’a pas.

Aujourd’hui, il y a une nouvelle configuration dans votre relation d’où je suis exclu.

Avez-vous finalement trouvé le rapport équilibré que tu espérais ? Est-ce qu’il te donne ce que moi je te donnais ou as-tu pris le parti de t’en passer ou es-tu simplement comblée avec ce que tu as?

Es-tu heureuse Princesse ? Faudra-t-il que je t’attende encore 4 ans ?

Tes sourires me manquent. Le sourire du matin qui me mettait toujours en joie pour la journée. Le sourire parfois plus grave lorsque tu me regardais, le sourire parfois si juvénile lorsque tu étais contente, toutes les sortes de sourires.

Vais-je regarder de nouveau « notre » photo ? non, je ne veux pas ce soir. Ce n’est pas que je n’en ai pas envie, c’est parce que c’est au-dessus de mes forces.

Je me disais que je me sentais un peu mieux aujourd’hui, j’ai un dérivatif pendant la journée, mais dès que j’ai 5 minutes de repos, tu reviens comme un boomerang. Tu n’es jamais très loin chérie, même à des milliers de kilomètres j’ai ton parfum de cerises noires et d’amandes amères en moi.

En fait, tu n’es jamais partie; c’est rassurant ! Ou plutôt, je me rassure comme je peux.

Même si tu tenais parole « ad vitam » et que la conclusion de notre histoire extraordinaire se soit effectivement faite entre 2 étages, s’il n’y a plus de rencontre, jamais, et bien je ne peux pas  t’en vouloir.

Ce serait bien le comble entre nous puisque c’est toi qui a toujours pris tous les risques…Et oui, quels risques ai-je pris pour toi ? Quels engagements t’ai-je vraiment donnés ?

Je veux dire, de vrais risques, de vrais engagements, pas des paroles certes douces à entendre mais qui n’engagent pas plus que ce qu’elles disent. Où sont les preuves ?

C’est facile de parler, plus difficile de faire et je bien placé pour le savoir.

Alors comment t’en vouloir d’avoir la volonté de reconstruire une relation durable ?

Et pire encore, comment lui en vouloir à lui d’avoir la volonté de faire sa vie avec toi ? Quel homme sensé sur cette planète ne le voudrait pas ?

Je me rends compte que ma colère, ma frustration, ma jalousie, ma douleur, mon malheur, bref, mes passions s’estompent au profit de la raison. Ou plutôt que la raison reprend ses droits…J’éprouve toujours ces sentiments décrits plus haut mais ils sont maintenant tempérés par la raison qui jusqu’à aujourd’hui s’était refusée à moi.

Et oui, que puis-je faire concrètement face à cette situation ; Rien, strictement rien si ce n’est espérer peut être retrouver un jour nos « Paradis perdus ».

La maçonnerie me rattrape encore : Extrait du rituel du premier grade : « Que venons-nous faire en Maçonnerie ? Vaincre nos passions et soumettre nos volontés… »

Finalement, mes 18 années de pratique vont peut-être me servir comme rarement elles l’ont fait jusqu’à présent.

J’aimerais savoir comment se passent tes vacances : ça aussi c’est le juge de paix dans ces circonstances.

Et puis surtout, j’aimerais connaître tes sentiments à mon égard maintenant…penses-tu encore à moi, souvent, rarement, jamais ?

Et notre rituel baiser si doux du Vendredi soir, qu’est-il devenu ? tu te souviens quand même un peu de ce petit frémissement qui nous parcourait rien qu’à l’idée d’un petit baiser, à peine appuyé, simplement pour se souhaiter un bon week end / A lundi n’est-ce pas ?

Nous sommes Vendredi, c’est certainement la raison pour laquelle j’y pense avec encore plus d’acuité aujourd’hui.

Il n’y a pas que ça bien sûr ; on pourrait parler du café dégueu de la machine mais qui a toujours le parfum du meilleur Robusta quand tu es là, je pourrais évoquer le carré de chocolat Lindt Noir à la pointe de sel ; j’adorais quand tu le croquais petit bout par petit bout, pour savourer un peu cet écart de conduite diététique..

Je me lève ce matin et au moment de choisir mes fringues du jour, j’enfile sans faire attention – lapsus physique révélateur – la chemise que tu m’as offerte.

Et je ne parle pas du jean du week-end dernier qu’on avait acheté ensemble…

Quand j’y pense avec du recul, c’est quand même fou le nombre de choses que nous avons faites ensemble au cours de ces 4 années de vie presque commune, des boutiques, des restos, des sorties, des découvertes,…on a vécu comme un vrai couple, ou presque.

J’ai adoré ça. Tu sais, je continue à ne pas me poser la question de savoir si vraiment nous étions faits ou plutôt si nous sommes faits l’un pour l’autre…pourquoi utiliser le passé ?

En d’autres temps, en d’autres circonstances, je t’aurais demandé de m’épouser, je t’aurais demandé de devenir ma femme, celle avec qui tu es supposée passer toute ta vie « jusqu’à ce que mort nous sépare ».

Même si ces mots sonnent un peu creux au 21ème siècle, ils portent néanmoins en eux toute la symbolique de l’acte.

Oh oui mon ange, je t’aurais épousée avec un énorme sourire et plein de roses blanches, et je suis certain que tu aurais été splendide dans une robe de princesse…

Le choc à midi : je t’aperçois du coin de l’œil dans le hall, avec un petit T-shirt rose et on ne se regarde pas. Toi, je ne sais pas, moi encore et toujours trop difficile…

Je suis un plus apaisé, un peu moins vindicatif et j’essaye maintenant de voir ce qui pourrait adoucir ma route.

La seule chose qui pourrait le faire, ce serait de savoir que finalement, tu as retrouvé ce qu’il te fallait avec R. et que tu peux te passer de ce que je t’apportais.

Peut-être a t-il changé ? Peut-être est-il plus à l’écoute ? Peut-être est-il plus dans l’empathie et la compréhension de tes besoins ?

Peut-être a-t-il enfin compris pourquoi « The Big Lebowski » et « Monty Python » nous font rire ?

Peut-être a-t-il enfin compris pourquoi on aime « Here comes the flood » ?

Peut-être a-t-il enfin compris pourquoi on aime Stephen King ou « Game of Thrones »?

Peut-être a-t-il enfin compris pourquoi « on ne te hait point »?

Ahhh ! Ma princesse, c’est toujours cette volonté d’acier qui te soutient n’est-ce pas ?

« Sing to me, Sing to me, I don't want to wake up on my own anymore…”

Emily Brown: T’en souviens-tu? As-tu gardé cette chanson dans ton I-Phone? Et savais-tu que cette chanson fut créée par notre « connaissance commune », Morrissey de The Smiths ?

« So for once in my life”…Il n’y a pas de hasard n’est-ce pas chérie?

 On a pu, par hasard ou nécessité, échanger quelques mots aujourd’hui : je comprends ce que tu vis. Je veux dire, je le comprends intellectuellement mais bien évidemment, aucun mot ou aucune parole ne valent l’expérience.

Ainsi, malheureusement, cela se passe comme je le craignais. Tu fais profil bas et tu espères que les angles vont s’adoucir avec le temps.

Je comprends aussi à travers ces quelques mots que pour toi, notre histoire est définitivement terminée.

Enfin, ce n’est pas exprimé comme tel bien sûr mais malgré tous tes talents, je gage que tu ne peux certainement pas gérer de nouveau une relation extra-conjugale dans le contexte de suspicion qui te cerne.

Et pour quoi faire finalement cette relation que l’on imagine vouée à ne jamais se réaliser dans sa plénitude ? Et bien je dirais tout d’abord que même si elle n’est pas entièrement réalisée, elle a apporté plus que son lot de joies, d’émotions, de bonheurs, d’instants délicieusement gourmands et magiques.

Je ne veux pas verser dans la nostalgie mais je me rappelle entre plein d’autres choses mon studio où j’ai parfois pu t’accueillir.

La joie que je me faisais de te recevoir…J’avais la boule au ventre en regardant l’heure approcher : Je préparais mon petit apéro, 2 ou 3 trucs à grignoter, évidemment du Champagne, l’œil sur la pendule, tout frémissant et d’un seul coup, lorsque sonnait l’interphone, j’étais complètement retourné.

Et là, on passait des heures à se boire, se dévorer, s’écouter, se parler, se respirer, s’aimer tout simplement.

Ce furent, je le crois sincèrement, les plus belles années de ma vie. Que du positif, rien de mal. Du bonheur pur jus ; la quintessence de chaque atome de chaque grain de bonheur.

Quoi d’autre ? Le plus important ma chérie. Retrouver l’insouciance, la jeunesse, la liberté, la passion. Tu m’as fait revivre comme jamais ; je te l’ai dit déjà à plusieurs reprises ; jamais je n’aurais imaginé, que dis-je imaginé, rêvé serait plus juste de vivre ça à mon âge.

Ça a été phénoménal : timide comme une jeune fille, rougissant comme une rosière, débandant comme un puceau.

Trop d’émotions mon amour, je n’y étais pas préparé ! Je me souviens de la première fois où nous avons dormi ensemble ; quelle émotion immense.

Tu dormais paisiblement, tu avais ton pyjama et tu étais si sexy et moi je te regardais comme un mort de faim pendant que tu dormais…

Tu dormais sur le flanc droit, à droite dans le lit et moi j’étais collé derrière toi, le nez dans ton cou à respirer mon bonheur présent.

Et notre premier baiser je m’en souviens comme si c’était hier. Il était doux et brûlant tout à la fois, léger comme des ailes d’oiseau et pourtant si puissant. Que n’en ai-je pas assez profité lorsque c‘était possible, mon fardeau, ma peine…

J’ai tenté le coup aujourd’hui : Je brûlais de te voir mais je me suis interdit de te regarder. J’ai aperçu ton T-Shirt rose du coin de l’œil et je me suis vite détourné : je n’aurais pas dû.

Je n’aurais pas dû essayer de te voir et je n’aurais pas dû ne pas te regarder.

Ce n’était pas un hasard bien sûr si nous nous sommes croisés, telle était mon intention, rongé que je suis par cette situation que je n’ai toujours pas acceptée.

Publicité
Publicité
Publicité