Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Etats d'âme
Etats d'âme
Publicité
Etats d'âme
Archives

Amour? toujours?

Elle, bon…ça veut tout dire et rien dire…c’est trop général ; elle, c’est la synthèse, la quintessence, le tout qui est plus fort que la somme des parties….

Ma thérapeute me dit naguère, donc en 2011 pour reparler de cette période agitée, que nommer les choses, c’était les reconnaître et par conséquent donnait la possibilité de travailler dessus.

Tu crois, chère Madame P. que ça marche aussi pour des peines de cœur? Croyez-vous vraiment qu’en essayant de décrire les différentes dimensions de Mademoiselle V, je vais pouvoir travailler dessus ?

 Ça m’étonnerait fort, je pense plutôt que ça va aller dans le sens inverse. Après tout qu’est ce que je risque. Pas grand-chose au point où j’en suis.

Le seul truc c’est qu’il ne faut pas que je sois dégoulinant en guimauve, « une chiffe, une femmelette » comme dit Smirnoff, elle déteste ça ma chérie, elle qui est si sensible à l’enthousiasme et au côté « main de fer dans un gant de velours » ;

On va essayer. Allez c’est parti :

D’abord le physique, ça c’est le plus facile ; ben oui, c’est « juste et parfait » comme on dit dans certains milieux…j’avais déjà fait une description avec mes yeux de l’époque. J’y retourne pour voir si j’ai toujours la même vision.

Vision d’ensemble : la perfection sans Photoshop. Bon personne n’est parfait c’est sûr, mais on s’en approche quand rudement. Le truc, c’est les proportions : pas trop grande, pas trop petite, juste bien ; après tu as les formes et là, j’y reviendrai plus loin mais c’est à tomber de bonheur. Des courbes et des angles là où il faut, exactement comme il faut…

Bref, Top / Down : Déjà les cheveux : ça j’adore parce qu’en fait, ce n’est pas tellement le cheveu en lui-même, non, ce que j’aime, c’est que quand elle va chez le coiffeur elle me demande mon avis.

La couleur blond doré, la petite mèche ou la petite frange c’est selon, la preuve c’est que la photo chupitos, c’est la frange. Juste dessous tu as ses yeux bruns dorés, là encore, ce n’est trop la couleur, c’est l’intensité du regard. Ce qu’il veut dire ce regard. Quand elle regarde comme elle m’a regardé, putain ! tu peux pas faire autrement que de te noyer dedans !

C’est du pur miel, tu veux y passer le reste de ta vie. Tu vois c’est…Ahhh, j’arrive pas à trouver mes mots !!! c’est un regard qui englobe tout ce que tu as toujours voulu. La compréhension, le partage, la complicité, l’envie ou plutôt le désir …Vraiment très difficile à décrire. Que celui qui n’a jamais vu un regard amoureux me jette la première pierre.

Oui, un regard qui en dit long sur la profondeur des sentiments. J’espère qu’elle a aussi su lire dans le mien cette même ferveur, cette même admiration, ce désir, ce plaisir d’être ensemble.

Des petites rides au coin des yeux, des rides de trop de sourires à la vie, mais fait-on jamais assez de sourires à la vie ?

Après tu as le petit nez mutin, fin et délicat, juste au-dessus de lèvres délicatement ourlées.

Je vais passer un peu de temps dessus parce que ces lèvres m’ont donné des baisers que je n’oublierai jamais. Le genre de baiser légers comme des pétales de rose, une façon toute féminine en somme, un baiser qui se presse sans s’imposer, qui t’envoie direct tout là-haut par sa légèreté et sa douceur.

Quand je prenais sa tête entre mes mains et que je la regardais intensément – comme elle pouvait être gênée à ces moments-là, comme si elle ne pouvait pas croire qu’elle est la plus belle de toutes – je regardais au fond des prunelles de ses yeux et je savourais d’avance ce baiser.

Ahhh ! Comment te dire, un baiser c’est ce qu’il y a de plus important. C’est par là que passe l’essentiel des sentiments. Ne dit-on pas que les femmes de « petite vertu » n’embrassent jamais leurs clients ? ce n’est que du sexe, un business, tu vois rien à voir avec des sentiments vrais.

Et moi ces baisers je m’en serai contenté toute ma vie, ça me suffisait. Ressentir ce que j’ai pu ressentir, c’est un miracle.

Après il y aussi sa nuque. J’en ai déjà parlé aussi mais qu’est-ce que je l’aime quand elle penche sa tête légèrement sur le côté, qu’elle dégage sa nuque pour que je puisse moi l’embrasser là, juste dans le petit creux sous l’oreille

Quand je repense à la brutalité de la « rupture », ça me tue. 5 minutes, montre en main dans un hall entre 2 étages. A vomir…je veux dire, j’ai été obligé de me casser, je voulais pas qu’elle voit la larmichette qui commençait à perler à la paupière.

Tu vois, des ruptures, j’en ai connu, et certaines m‘ont fait souffrir plus que de raison, mais à chaque fois c’était parce que ça ne fonctionnait plus, dans un sens ou dans un autre.

Là c’est tout l’inverse. Ça roulait nickel, j’avais, nous avions, nos petits moments d’intimité quotidiens, pas grand-chose, 5 ou 10 minutes, parfois, très/trop rarement plus parce qu’au fond de nous on savait que c’était tout ce qu’on pouvait s’offrir, en loucedé, à l’insu de tous sauf de Cupidon.

Mais là, putain, c’est vraiment la douche froide, que dis-je froide, glacée « Ice bucket challenge » façon Marseillaise.

Ahhh ! Marseille… Marseille, c’est toi, c’est ta ville. A propos, j’ai rebondi sur ton message à la troupe qui expliquait ton absence en expliquant de mon côté que nos messages quasi simultanés n’étaient que pure coïncidence.

En fait, j’avais déjà décliné la répétition, je ne me sentais pas le courage de « jouer » à Sir A hors ta présence…     

De fait, je ne peux me résoudre à laisser tomber. Je sais que toi, tu vas « serrer les dents » et que peut être au fond de toi tu es soulagée parce que maintenant tu vas pouvoir te consacrer pleinement à ton couple.

Mais moi, non, je ne peux pas abandonner, pas encore. Laisse-moi rêver encore un peu je te prie, je ne veux pas me réveiller !

Que ne donnerai-je pas pour un vrai au-revoir, avec du temps, de la mélancolie, de la raison, un dernier baiser et la sensation que finalement, tout était accompli.

Mais là non, rien de rien…alors, faudra-t-il que je t’évite pour boire le calice jusqu’à la lie ? La maçonnerie m’a bien formé, malheureusement: le calice d’amertume est bien l’emblème de la vie.

Il en fait partie intégrante et ce n’est qu’à sa mesure que l’on reconnaît la douceur du miel. Mais chérie, laisse-moi au moins te dire au-revoir comme il le faudrait, en conclusion ultime de notre si belle histoire.

Cette fin banale qui nous est imposée n’est pas, ne peut pas être celle qui clôturera 4 ans de félicité. J’ai été, je suis heureux, de chaque minute passée avec toi, je les ai toutes vécues  pleinement, de toutes les manières possibles.

J’ai vécu l’exception, sois en remerciée Princesse.  Je perds la boule, je suis complétement décousu, mais c’est pas grave, comme je l’ai dit plus haut, je livre comme ça vient.

Là tu vois par exemple, d’habitude je me serais dit « Super, on est Lundi, une vraie semaine de boulot, c’est le top ! Allez plus qu’une heure avant le café avec ma chérie… ».

Ben ça, tu vois c’est fini…maintenant, le café c’est avec les collègues. Inutile de te dire que je suis moins enthousiaste.

Je ne sais même pas si elle est en vacances ou si elle est là…est-ce que tu crois pas qu’on pourrait me coller une réunion au 18ème au lieu d’être dans une putain de cave ? Etages du jour : le 20, le 28, le 3 : c’est un putain de Loto…

Bref, je digresse, je digresse mais en réalité, le mal est toujours là et bien là. Je pensais que les choses allaient s’adoucir mais non, c’est encore pire.

Publicité
Publicité
Publicité