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Etats d'âme
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Etats d'âme
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28 mai 2015

A Mademoiselle V.

Idées noires

Chère Mademoiselle,

si vous saviez ce que vous avez fait de moi.

Vous m'avez enchanté par votre présence, vous m'avez ensorcelé par votre esprit pétillant, vous m'avez envouté avec votre âme pure, et moi j'écris...

J'écris, sur vous, sur moi, sur nous, sur eux...

J'écris pour survivre à votre absence, pour lutter contre la tristesse qui me saisit lorsque je pense à vous.

Vous m'avez, chère Mademoiselle, aimé comme j'en ai rarement ressenti la force.

Je vous aime, mon très cher Ange, avec tout autant conviction et de puissance. L'expression qui est mienne en cet instant essaie de décrire avec ce maigre vocabulaire à ma disposition tout ce que je peux ressentir en votre absence.

Ahhh! Voyez vous ma très chère âme, je voudrais pouvoir vous dire de vive voix tout ce que je ne peux exprimer sur ce qui tient lieu de papier au 20ème siècle .

Ainsi, le regard avec lequel je pourrais vous regarder, un regard bienveillant exprimant toute l'admiration et l'amour que je vous porte, ainsi les gestes qui accompagneraient mes mots pour les dire avec encore plus de force et de conviction, ainsi...

Hélas, cela ne nous est pas permis pour le moment pour toutes les raisons que vous connaissez...

Soit. Il sera donc écrit que cet amour que je vous porte et que vous me portez en retour restera peut être à jamais dans ce blog.

Et pourtant, je nepeux me résoudre à cet abandon lâche et facile. Quel serait votre sentiment si en découvrant par hasard ce message, vous lisiez que votre sigisbée ne se battra pas...

Quelle piètre opinion vous auriez de moi, quelle déception n'est-ce pas?

Ceci ne sera pas: Je saurais vous retrouver, ma belle Princesse et je vous dirai, oui, je vous dirai les yeux dans les yeux qui vous êtes pour moi, combien vous êtes essentielle à l'équilibre de mon univers, combien depuis ces quelques semaines, je n'existe plus, j'erre sans but...

Je srai combatif et enthousiaste ma très chère demoiselle. Vous méritez cet engagement, et encore bien plus...

Il me tarde de vous livrer tous mes secrets, gageons que ceux-ci ne resteront pas trop longtemps au fond de mon coeur.

LHK

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Commentaires
M
Darling, my Darling<br /> <br /> <br /> <br /> Après ces années d'exil loin de tes bras (2 ans déjà...) je reviens parfois respirer le parfum de notre si bel amour, brutalement assassiné un jour de mai. <br /> <br /> <br /> <br /> Et je m'interroge : comment as-tu pu m'aimer autant (car je n'en doute pas, quand je relis nos mots, c'est comme une fulgurance: tu m'as aimée du plus profond de ton cœur et surtout de ton âme), comment as-tu pu m’aimer ainsi disais-je, et ne pas avoir tout fait pour me garder contre toi pour toujours. Comment, non pas une, mais deux fois, as-tu pu me laisser partir, renoncer, renier notre amour ? (oh, rassures toi mon « sous-apôtre » chéri, il y a des illustres précédents... trois fois avant que ne chante le coq....en toute chose, on trouve son maitre).<br /> <br /> <br /> <br /> Je me suis offerte à toi toute entière, j'ai fait place nette pour toi...et malgré tout, non, tu ne m'as pas voulue suffisamment. Ce n’est pas moi que tu as choisie. C'est à la fois ma blessure et ma consolation. Car je suis allée jusqu'au bout, je n'ai pas reculé devant l’épreuve et finalement je n'ai pas de regrets à avoir, puisque la décision finale ne fut jamais entre mes mains. Hélas, c'est un confort que tu n’éprouveras jamais, Dearest.<br /> <br /> <br /> <br /> Malgré tout, parfois je me prends à rêver : quelle serait notre vie aujourd'hui ? Quelle félicité (ou quel désastre peut-être) serait notre quotidien ? Mon âme sœur, aurions-nous trouvé la véritable harmonie, celle qui n'est pourtant pas de ce monde ?<br /> <br /> <br /> <br /> En tout cas, je sais que tu affrontes chaque jour les conséquences de tes choix (encore ce mot, oui je sais, c'est l'histoire d'un couteau et d'une plaie), et quand l'amertume de ta vie conjugale te submerge et que tu te plains à moi de sa vacuité abyssale, je me dis que tu en as été l'artisan...sans jamais m'en réjouir Amour, non, jamais ça entre nous, contre vents et marées, ce serait ...indigne.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne sais pas si ce message sera accessible au lecteur curieux, tombé par hasard sur ce blog étrange, mais voilà, il manquait une touche de Mademoiselle V pour conclure notre histoire. Je ne sais même pas à vrai dire si toi-même, tu seras averti de ce post. Peut-être liras-tu ceci par hasard un jour, quand tu auras 100 ans. <br /> <br /> <br /> <br /> Alors que ce soit écrit en toutes lettres, à la face du monde : en aurais-je le pouvoir, que je ne changerais pas une virgule à notre histoire<br /> <br /> <br /> <br /> Parfois, quand je pense à toi, à nous, je fredonne ces quelques phrases qui m’ont toujours semblé écrites juste pour nous:<br /> <br /> <br /> <br /> Et même en éteignant l’univers, <br /> <br /> Même en stoppant le mistral,<br /> <br /> A notre Amour,<br /> <br /> Dieu le Père<br /> <br /> Ne pourrait mettre un point final...<br /> <br /> <br /> <br /> LHK
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