A Mademoiselle V.
Chère Mademoiselle,
si vous saviez ce que vous avez fait de moi.
Vous m'avez enchanté par votre présence, vous m'avez ensorcelé par votre esprit pétillant, vous m'avez envouté avec votre âme pure, et moi j'écris...
J'écris, sur vous, sur moi, sur nous, sur eux...
J'écris pour survivre à votre absence, pour lutter contre la tristesse qui me saisit lorsque je pense à vous.
Vous m'avez, chère Mademoiselle, aimé comme j'en ai rarement ressenti la force.
Je vous aime, mon très cher Ange, avec tout autant conviction et de puissance. L'expression qui est mienne en cet instant essaie de décrire avec ce maigre vocabulaire à ma disposition tout ce que je peux ressentir en votre absence.
Ahhh! Voyez vous ma très chère âme, je voudrais pouvoir vous dire de vive voix tout ce que je ne peux exprimer sur ce qui tient lieu de papier au 20ème siècle .
Ainsi, le regard avec lequel je pourrais vous regarder, un regard bienveillant exprimant toute l'admiration et l'amour que je vous porte, ainsi les gestes qui accompagneraient mes mots pour les dire avec encore plus de force et de conviction, ainsi...
Hélas, cela ne nous est pas permis pour le moment pour toutes les raisons que vous connaissez...
Soit. Il sera donc écrit que cet amour que je vous porte et que vous me portez en retour restera peut être à jamais dans ce blog.
Et pourtant, je nepeux me résoudre à cet abandon lâche et facile. Quel serait votre sentiment si en découvrant par hasard ce message, vous lisiez que votre sigisbée ne se battra pas...
Quelle piètre opinion vous auriez de moi, quelle déception n'est-ce pas?
Ceci ne sera pas: Je saurais vous retrouver, ma belle Princesse et je vous dirai, oui, je vous dirai les yeux dans les yeux qui vous êtes pour moi, combien vous êtes essentielle à l'équilibre de mon univers, combien depuis ces quelques semaines, je n'existe plus, j'erre sans but...
Je srai combatif et enthousiaste ma très chère demoiselle. Vous méritez cet engagement, et encore bien plus...
Il me tarde de vous livrer tous mes secrets, gageons que ceux-ci ne resteront pas trop longtemps au fond de mon coeur.
LHK